Istanbul Pride banned due to ‘security concerns’, a year after police fired tear gas at marchers18/6/2016 Officials in Turkey have ordered that the capital’s Pride parade be cancelled – purportedly because of ‘security’ concerns following Orlando.
Turkey is still extremely conservative when it comes to LGBT issues, and though homosexuality is legal there, gay people are given no legal recognition – and still face regular persecution. Last year’s Istabnbul Pride was forcibly dispersed by police firing tear gas and rubber bullets into the crowd. Officials have today ordered a ban on this year’s Pride march – due to supposed security concerns, after events in Orlando. A rights march had been planned for this Sunday, while the main Pride parade was scheduled to take place on June 26. However, the Governor of Istanbul issued a notice today warning that neither march will be permitted to go ahead. He warned: “It is understood from some media outlets, websites and social media that some LGBT people planned for marches to take place. “The organisation of a meeting and demonstration march on the mentioned dates will not be allowed by our governorate for the safety of our citizens, first and foremost the participants’, and for public order.” Far-right groups in Turkey had issued repeated threats against LGBT rights activists following events in Orlando. Organiser Ömer Akpinar told the Independent: “This is a continuation of the story that started last year when the police attacked gay activists “Police waited for people to get together, then used tear gas.” He added: “The LGBT community in Turkey is a little divided about whether people should march or not. “It’s not only about this latest threat of ultra-nationalists who might attack people, but if you look at the recent history of Turkey, we’ve had so many bombings and attacks. “So people are afraid it might be an occasion for IS or another terrorist group to kill thousands of people.” In the UK, Home Secretary Theresa May said that Pride events this month would go ahead with extra security measures, following the attack in Orlando. pinknews.co.uk/ Dimanche, la Marche des fiertés d'Istanbul a été violemment réprimée par la police anti-émeutes turque qui a utilisé des gaz lacrymogènes et tiré des balles en caoutchouc.Ils étaient rassemblés pacifiquement dans le centre d'Istanbul. Mais la police a quand même réprimé leur manifestation. Dimanche, la Gay pride de la plus grande ville de Turquie a en effet été violemment réprimée par les forces de l'ordre, a pu constaté l'AFP. Gaz lacrymogène, canons à eaux et balles en caoutchouc... les autorités n'ont pas lésiné sur les moyens pour disperser le rassemblement.
La police avait quadrillé les lieux. Les manifestants, qui portaient des drapeaux arc-en-ciel, ont scandé des slogans dénonçant "le fascisme" du régime du président islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan. La police, présente en nombre à l'entrée de la grande artère piétonne d'Istiklal, a alors chargé en force la foule, utilisant par endroits des balles en caoutchouc. Au moins cinq manifestants ont été interpellés par la police. Avant le lancement de la marche, de nombreux policiers en tenue avait fermé l'accès à la place Taksim, sur laquelle s'ouvre la rue d'Istiklal, centre de la contestation contre le régime islamo-conservateur de l'été 2013. Depuis, tout rassemblement est interdit sur la place et ses abords. Des journalistes agressés. Un groupe de civils, apparemment des nationalistes et islamistes qui s'étaient réunis près d'Istiklal, là où devait avoir lieu la marche, ont attaqué les journalistes couvrant l'événement, blessant légèrement plusieurs d'entre-eux dont un photographe de l'AFP. La police n'a pas bronché à cette agression, selon les témoins et les médias. Une vidéaste de l'AFP a, quant à elle, été brutalisée par la police alors qu'elle filmait son intervention musclée. Dans le passé, des Gay pride turques sans incidents. Cette marche devait constituer la 13è édition de la marche des fiertés homosexuelles pour soutenir les droits des LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres). Dans le passé, les autres éditions se sont déroulées sans incidents graves en Turquie, un pays où l'homophobie reste cependant répandue, surtout dans les zones rurales. Le soutien des internautes et de quelques députés. Des députés de l'opposition social-démocrate au Parlement qui assistaient au début de la marche ont voulu négocier avec la police et l'un d'eux, Mahmut Tanal, du parti républicain du peuple (CHP) est monté sur un véhicule blindé de la police, selon les images diffusés par les médias. De nombreux internautes ont fait part de leur indignation après la dispersion de la marche. "Attaquer des gens qui défilent pour soutenir l'amour n'a pas de place dans la démocratie. C'est tout simplement une honte", a lancé sur son compte Twitter Erdem Yener, un comédien connu de Turquie. Europe1.fr Istanbul: Des affiches menaçant de mort les homosexuels collées par un groupe islamiste
Un groupe islamiste a collé dans plusieurs quartiers d'Ankara des affiches menaçant de mort les homosexuels, nouveau signe de l'intolérance qui vise leur communauté en Turquie après une Gay Pride sévèrement réprimée par la police à Istanbul. «Faut-il tuer celui qui fait la sale besogne et s'adonne à la pratique du peuple de Loth ?», s'interrogent ces panneaux en référence au prophète dont, selon le Coran, le peuple a été exterminé pour avoir pratiquer l'homosexualité. Une opération revendiquée par un groupe islamiste jusque-là inconnu. Une organisation islamiste jusque-là inconnue du grand public, qui s'est baptisée la Jeune défense islamique, a revendiqué la pose de ces affiches sur son compte Twitter afin, écrit-elle, de «répondre aux agissements immoraux des LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres)». Il y a moins de deux semaines, la police turque a sévèrement réprimé à grands renforts de gaz lacrymogènes et de canons à eau la traditionnelle marche annuelle des LGBT qui se tenait à Istanbul, provoquant des réactions indignées en Turquie et à l'étranger. Une homophobie largement répandue en Turquie. Le gouverneur de la province stambouliote a justifié sa décision de faire intervenir les forces de l'ordre au motif que la manifestation était interdite. Les organisateurs de la marche ont au contraire argué que les autorités avaient décidé d'interdire le rassemblement au dernier moment «au prétexte qu'il intervient pendant le Ramadan», le mois de jeûne du calendrier musulman. A l'inverse de ce qui se passe dans de nombreux pays musulmans, l'homosexualité n'est pas pénalement réprimée en Turquie, mais l'homophobie y est largement répandue et souvent accompagnée de violences. 20minutes.fr Kemal Ördek, défenseur pour les droits homosexuels et membre fondateur de l’association Parapluie rouge (Kırmızı Şemsiye), a été agressé à son domicile d’Ankara dans la nuit du 5 au 6 juillet. Les coupables ont été relâchés par la police et continuent de menacer le jeune homme par téléphone.
« N’écoutez pas ce pédé, il nous a invités à entrer, vous savez comment ils sont. » Après s’être rendus au domicile de Kemal Ördek dimanche soir, deux hommes l’ont agressé, l’un d’eux le violant après avoir pris possession de son téléphone portable. Les agresseurs ont ensuite été rejoints par un troisième homme. Ne trouvant pas d’argent au domicile de la victime, ses assaillants l’ont ensuite forcé à se rendre à un guichet automatique. C’est là que Kemal Ördek a pu fuir ses agresseurs après avoir repéré une voiture de police dans les environs. Pensant avoir trouvé refuge auprès des policiers, il s’est alors retrouvé confronté à une réaction pour le moins déconcertante. « La police m’a coupé la parole quand j’ai essayé de leur raconter ce qui s’était passé », a-t-il témoigné. « Tais-toi ! Ne parle que si on te le demande. », ont répondu les policiers avant d’écouter plus attentivement la version des agresseurs. « Nous sommes d’honnêtes gens, officier, soyez indulgent. N’écoutez pas ce pédé, il nous a invité à entrer, vous savez comment ils sont », ont-ils rétorqué afin de se défendre. La police a ensuite amené Ördek et ses agresseurs dans un commissariat. Une fois sur place, le jeune homme a dû faire face aux menaces incessantes de ces derniers qui ont alors essayé de le contraindre à ne pas porter plainte, « laisse tomber, tu sais ce qui se passera si tu le fais, on sait où tu habites maintenant ». Les policiers ont par la suite retrouvé le téléphone portable de Kemal Ördek que les agresseurs avaient laissés dans la voiture. Puis un agent aurait ensuite tenté de le convaincre d’abandonner les charges en échange de son téléphone. Les agresseurs ont, quant à eux, été relaxés par la police, et l’affaire a été remise entre les mains du procureur général. Ördek continue malgré tout d’être menacé par téléphone. Être homosexuel en Turquie Un triste incident qui fait écho aux évènements de la Gay Pride d’Istanbul deux semaines auparavant, où plusieurs manifestants et journalistes avaient été violemment réprimés par la police. Pourtant, depuis l’institution de la « semaine de l’homosexualité » lancée après la dépénalisation du mariage gay dans l’ensemble des États-Unis cette année, nombreuses étaient les personnes qui manifestaient leur soutien au mouvement LGBT. Facebook proposait même à ses utilisateurs une option pour arborer un fond multicolore sur leur photo de profil, représentant haut et fort les couleurs de la communauté homosexuelle. Cependant, en Turquie, l’homosexualité a encore du mal à être acceptée même si, dans les grandes villes, les mentalités ont déjà commencé à changer. Sophie de Tapia STOPHOMOPHOBIE.ORG |
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